Saturday 31 December 2011

Lu pour vous : Correspondance lettres 1 à 52 (68-59 av. J.-C.) : Cicéron (Auteur)



  • Auteur : Cicéron / Marcus Tullius Cicero Cicéron
  • Editeur : Paleo
  • Collection : Histoire - Acces Direct
  • Date de parution : 27/02/2011
  • EAN13 : 9782849096116
  • Genre : Biographie : Correspondance
  • Langue : français
  • Format : 204x95x13
  • Poids : 168g

· Livre traduit du latin en français

Le livre d’Histoire qui m’a le plus frappé en 2011 par la rigueur de son exigence face à l’actualité est le volume 1 de la correspondance de Marcus Tullius Cicero né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Formia. Comme le mentionne Wikipédia, Cicéron fut à la fois «un intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne», un « instrument passif de la monarchie rampante de Pompée puis de César » mais aussi, «l’intermédiaire qui nous transmit une partie de la philosophie grecque. »

Je retiens de ce livre le passage qui constitue une chronique à sens multiples que voici dans la lettre à Atticus, car il s’applique à notre époque de façon éhontée:

« … j’ai peur que cette vilaine affaire, qui est maintenant sur le tapis, n’ait de fâcheuses suites. Je crois que vous aurez su qu’on a trouvé un homme déguisé en femme, au sacrifice qui se faisait pour le peuple chez César ; ce qui obligea les vestales à recommencer la cérémonie. Cornificius en parla au Sénat le premier ; je suis bien aise de vous le dire, de peur que vous ne croyiez que ce fût quelqu’un de nous. On renvoya l’affaire aux pontifes, qui déclarèrent que c’est un sacrilège. Là-dessus les consuls, par ordre du sénat ont proposé au peuple d’en faire informer, et César a répudié sa femme. Le consul Pison, ami particulier de Clodius, agit sous main pour faire rejeter par le peuple cette proposition que lui-même a faite, qui est autorisée par un décret du sénat, et où la religion est intéressée. Messala fait paraître jusqu’à présent beaucoup de vigueur et de sévérité. Nos gens de bien se laissent fléchir par les prières de Clodius, qui en attendant, se pourvoit de gens de main. Moi-même, qui, dans les commencements, aurais été inflexible, je deviens tous les jours plus traitable ; Caton seul ne se relâche pas. Que vous dirai-je? J’appréhende que cette affaire, négligée par les bons citoyens, et trop bien soutenue par les méchants, n’ait des suites très fâcheuses pour la république. »


Les lettres de Cicéron : à découvrir pour ceux qui comme moi, ne les ont pas lues.

Tuesday 6 September 2011

Bibliothèque de Louis-Joseph Papineau




La tour de la bibliothèque


En 1856, à l'âge vénérable de 70 ans, Papineau réalise enfin son rêve de bibliophile passionné et entreprend la construction d'une tour carrée, afin de loger son imposante bibliothèque comptant plusieurs milliers de volumes. À l'origine, la tour comporte trois étages de rayonnages et le dernier niveau communique avec la salle de lecture. Au soubassement de la tour se trouve le bureau seigneurial où Louis-Joseph Papineau gère sa seigneurie et accueille ses censitaires. La tour est chauffée en hiver par deux poêles à bois. Ses murs sont à l’épreuve du feu.

La bibliothèque démontre avec éloquence la curiosité intellectuelle de Louis-Joseph Papineau, insatiable lecteur de tout ce qui influence la civilisation occidentale. L'expression « avoir la tête à Papineau » prend d'ailleurs ici tout son sens.

En 1982, Roger Le Moine, Ph.D., M.A., B.A., FRSC, professeur émérite de Lettres françaises et québécoises à l'Université d'Ottawa),a dressé le catalogue de la bibliothèque de Louis-Joseph Papineau :

Titre


Le Catalogue de la bibliothèque de Louis-Joseph Papineau / par Roger Le Moine.

Auteur


Le Moine, Roger, 1933-2004

Éditeur


Ottawa, Ont. : Centre de recherche en civilisation canadienne-française, [Université d'Ottawa], 1982.

Description


xxxi, 340 p. : 1 ill. ; 28 cm.

Sujets


Papineau, L.-J. (Louis-Joseph), 1786-1871--Bibliothèques--Catalogues


Vous pouvez lire plusieurs de ces volumes en ligne bien qu’ils aient quittés la tour du manoir seigneurial grâce au projet de création de la bibliothèque virtuelle de Louis-Joseph Papineau établi à partir du travail de Roger Lemoine :

http://books.google.fr/books?uid=103282256084109739981&as_coll=1033&source=gbs_lp_bookshelf_list

Deux chênes ancestraux du domaine de la seigneurie du Manoir Papineau




Chêne blanc d'Amérique


Le chêne blanc ou chêne blanc d'Amérique (Quercus alba) est une espèce de chêne mesurant en général une trentaine de mètres, le plus grand connu atteint les 44 mètres de hauteur. Certains spécimens vivent plus de 500 ans. On le trouve principalement en Amérique du Nord dans un climat continental humide. Les chênes blancs atteignent généralement une hauteur autour de trente mètres. Ce sont une essence d'arbres qui s'autopollinisent. Ils peuvent prendre jusqu'à 25 ans avant de produire des glands, les fruits du chêne. Les glands du chêne blanc viennent à maturité l'année même de leur pollinisation. Ils ont une cupule épaisse et une paroi lisse. Les glands des chênes, mais en particulier des chênes blancs, sont très appréciés comme nourriture par les chevreuils. Bien que l'appétence des animaux sauvages soit difficile à déterminer, il est généralement reconnu que les chevreuils préfèrent les glands des chênes blancs que ceux des chênes rouges puisqu'ils ont une teneur en tanin plus faible.


Chêne rouge d'Amérique


Le chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra L., syn. Quercus borealis Duroi) est un arbre appartenant à la section des chênes rouges (Lobatae) du genre Quercus de la famille des Fagacées. Il s'agit de l'arbre symbole de l'État du New Jersey. L’arbre est originaire de l’est de l’Amérique du Nord entre la latitude de 34° Nord jusqu’à la frontière du Canada. Il est mélangé à d’autres feuillus comme les frênes, les tilleuls ainsi que d’autres espèces de chênes. Il a besoin de sols profonds. Il fut introduit en Europe dès 1724 et on le trouve aujourd’hui jusqu’au sud de la Scandinavie. Il a besoin d’un ensoleillement moyen, il supporte assez bien le gel et la pollution atmosphérique. Il supporte bien la sécheresse, les terrains siliceux ou venteux, la transplantation et résiste à l’oïdium. Le chêne rouge est un arbre caduc monoïque à croissance rapide d'une hauteur moyenne de 20 à 30 m, et dont les meilleurs sujets peuvent atteindre 50 m. Il a une longévité d’environ 200 ans voire 500 ans dans des conditions optimales. Le tronc est lisse et gris argenté jusqu’à un âge avancé. Les rameaux brun rougeâtre. Ses grandes feuilles atteignent de 12 à 22 cm en moyenne, se distinguant de celles des chênes caducs européens par leurs 4 à 5 lobes anguleux à extrémité plus ou moins épineuse. En automne, les feuilles virent au rouge, et se maintiennent sur l'arbre une bonne partie de l'hiver (marcescence). Il fleurit au printemps (avril-mai) sur les jeunes rameaux de l'année. Les fleurs mâles forment d'assez longs chatons pendants. Les fleurs femelles, groupées par deux, sont petites (2 mm), ovoïdes, rouges et pédonculées. Les fruits sont des glands brun-rouge d'environ 2 cm à cupule mince et plate très écailleuse ne recouvrant que la base du gland dont la paroi est recouverte d'un fin duvet. Ils mûrissent sur l'arbre pendant deux ans avant d'arriver à maturité. C'est pourquoi il est possible de voir en même temps, en été ou en début d'automne, des petites fleurs fermées sur les nouvelles pousses de l'année et des fruits mieux développés sur la tige de l'année précédente.

Source : Wikipedia, guides du Manoir Papineau